Personne n’aurait pu me préparer au cancer. Vous pouvez lire les expériences des autres et sympathiser, mais vous faire dire « c’est un lymphome » par un radiologiste, c’est une expérience unique; et vous ne pouvez jamais vous préparer à cela mentalement. Ma première pensée, comme toutes les mères, a été de me demander : « Que va-t-il arriver à mes enfants? » Et la question suivante a été : « Que va-t-il se passer maintenant? »
Mon oncologue m’a prescrit six cycles de chimiothérapie. Au début, je réagissais à tout ce qui m’entourait. Puisque je ne savais pas à quoi m’attendre, je me sentais sur le pilote automatique. Plusieurs personnes ayant eu un cancer diront que pour surmonter cette épreuve, votre esprit se met en mode « vous en êtes atteint, mais ce n’est pas vous ».
La courbe d’apprentissage quand on a le cancer est plutôt serrée. Je ne connaissais personne qui en avait fait l’expérience et je ne savais pas à quel moment je commencerais à réagir au traitement. Mon plus grand défi a d’abord été la perte de cheveux. J’ai lu des témoignages où les gens disaient que certaines personnes ne perdent pas leurs cheveux, alors j’ai espéré que ce serait mon cas. J’ai tout de même prévenu le coup et je me suis fait donner une coupe au carré, mais je sentais que j’allais perdre mes cheveux, alors j’ai demandé à mon frère de les couper encore plus court. Intérieurement, je ne voulais pas vivre la perte de mes cheveux, je voulais avoir l’impression de contrôler quelque chose.
Je me souviens que quelques jours plus tard, en me lavant les cheveux dans la douche, j’ai vu que mes cheveux tombaient. Ce fut un des moments où j’ai sangloté. Votre apparence, c’est qui vous croyez être, et lorsque vous avez le cancer, vous êtes une personne complètement différente. Rien de plus réel que ce moment.
J’ai découvert Belle et bien dans sa peau quand ma travailleuse sociale, à l’hôpital, m’a suggéré d’assister à un atelier. Tout comme je n’étais pas préparée à vivre un cancer, je n’étais pas non plus préparée à l’impact qu’aurait l’atelier sur mon identité et ma santé mentale.
Tout ce qui portait sur mon cancer jusqu’à ce moment avait un aspect médical. Et, bien sûr, c’était important! Il est essentiel d’être prise en charge par une excellente équipe médicale. Mais il était si énergisant de se retrouver dans un environnement où les gens se penchent sur un aspect autre que les médicaments, les rendez-vous, et où il n’y a pas de palpations et d’aiguilles. J’ai adoré ce petit brin de normalité. Ou, disons, ma nouvelle normalité.
En arrivant, j’ai pensé que l’atelier porterait uniquement sur les soins de la peau et la beauté. Mais, en fait, il a été très complet. Il a répondu à une foule de questions que je ne pensais même pas avoir! L’atelier Belle et bien dans sa peau m’a donné de l’espoir en me rappelant que même si je vis quelque chose de difficile, je suis encore un être humain. Je ne suis pas seule dans tout cela. D’autres femmes sont confrontées aux mêmes choses que moi, et nous pouvons encore nous sentir attrayantes et bien paraître malgré un diagnostic de cancer. J’ai appris que même si je ne peux contrôler mon degré de fatigue ou la perte de mes sourcils, je peux me remonter le moral en prenant soin de ma peau – d’une manière efficace pour ma peau devenue sensible – et c’est formidable.
Le cancer vous oblige à vivre quelque chose que vous ne pouvez contrôler. Vous faites un acte de foi. Et si vous pouvez contrôler une seule chose, comme votre apparence, c’est important car vous abandonnez tout le reste dans le processus. Après avoir eu le sentiment que le cancer prenait le devant de la scène, ma participation à un atelier Belle et bien dans sa peau m’a donné les outils pour recentrer ma vie sur moi.
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*Jusqu’au 31 décembre, Les cosmétiques Mary Kay Ltée égaleront le montant des dons des individus jusqu’à concurrence de 25 000 $.